• En cette période de trêve des confiseurs les médias audiovisuels nous gavent de bêtisiers, rétrospectives et divers florilèges destinés à combler le vide de l’actualité. De toutes façons, tous les journalistes et animateurs se sont octroyé deux semaines de vacances et les ondes sont occupées par les « deuxièmes couteaux » de la profession.

    On nous remet donc en mémoire, comme si nous l’avions oublié, tous les événements de l’année, voire,  comme nous terminons la première décade du 21ème siècle, des dix années qui viennent de s’écouler. La palme revient à Europe 1 où, tous les matins, un acrobate de l’information résume une année en deux ou trois minutes. Ce monsieur arrive, en une seule phrase, à associer l’enlèvement de Florence Aubenat à la  1ère parution de Harry Potter et au duel Sarkozy/Royal. J’ai rarement un tel talent à la concision !

    Merci Messieurs Dames. Nous n’avons pas  encore oublié la mort de J.F. Kennedy ou le drame du 11 septembre. Ou si nous l’avons oublié, c’est que nous sommes trop jeunes ou complètement incultes et, dans ce cas, je ne crois pas que vos rétrospectives « ultra-digest » servent à grand-chose si ce n’est à irriter pas mal de gens dont votre serviteur.

    Un bon conseil, si vous voulez absolument meubler les ondes sans renoncer à vos congés à la montagne ou aux Seychelles, passez de la bonne musique. On aura moins l’impression d’être pris pour des séniles ou des C..s !


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  • Tout le monde connaît le snobisme associé aux marques dans notre société de consommation. Les jeunes en sont en particulier victimes, contraints par le marketing à porter et utiliser des produits « labellisés » qui, sous prétexte de les différencier des autres générations, les font souvent ressembler à des clones de leurs congénères. Ce snobisme touche aussi les adultes de tous ages qui essaient de se valoriser aux yeux de leur entourage par l'accès à des services ou produits supposés inaccessibles, par leur prix, à la plupart de ces derniers. La publicité et le marketing usent et abusent de cet état desprit en 'exploitant ou en le créant, mettant en avant le côté « exceptionnel » de ce qu'ils commercialisent.<o:p />

    Mais le concept de marque a également, à mon avis, un aspect beaucoup plus intéressant et positif : Les marques que nous choisissons, prestigieuses ou non, sont en effet révélatrices de notre personnalité, des valeurs qui sont les nôtres, de notre style de vie, en un mot de ce que nous sommes ou, du moins, de ce que nous voudrions être. Que vous rouliez en BMW, en Renault ou en Ford n'est pas uniquement lié au prix de votre véhicule ou à ses caractéristiques. Que vous écriviez avec un stylo Mont Blanc ou Parker ne l'est pas non plus. Nous sommes d'ailleurs souvent fidèles à certaines marques car inconsciemment ou non, nous pensons qu'elles « nous vont bien ». Il existe d'ailleurs aujourd'hui un lien de plus en plus ténu entre une marque et la société qui commercialise le produit ou le lieu de production. A l'inverse, une marque correspond souvent à un niveau de qualité, à une gamme de prix, à un style.<o:p />

    Si vous voulez mieux connaître ceux qui vous entourent, essayez de savoir quelles sont les marques qu'elles ou ils ont l'habitude de choisir.<o:p />

    En ce qui me concerne, je suis assez fidèle, à titre d'exemple, à : Waterman, Lip, Sony, Celio, Nokia, Stetson, Mercedes, Olympus

    A vous de jouer !


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  • Chaque matin en ouvrant mon poste de radio je m'interroge : De quoi parleraient les médias depuis plusieurs mois si Monsieur Sarkozy n'existait pas ?

    Je n'ai pas souvenir d'une telle saturation depuis que je suis en age de m'intéresser à l'actualité. Cela frise l'obsession ! Que ce soit pour parler de sa politique, de ses affaires de coeur, de ses vacances, de ses écarts de langage ou de ses montres, on a l'impression que lors des conférences de rédaction, tous les matins,les journalistes ne trouvent presque aucun autre thème que notre président pour intéresser leur public. Par bonheur, j'habite près d'une frontière et je peux me brancher sur la presse et la radio suisse dans laquelle notre président n'est qu'une vedette parmi d'autres.<o:p />

    Je suis aussi étonné par le coté « bouc émissaire » caricatural que les mêmes médias affectent à notre Nicolas national. Certes, l'homme est souvent maladroit et pas des plus sympathiques mais existe-t-il aujourd'hui un journaliste capable de reconnaître une bonne décision de sa part ou qui ne le rende pas responsable de tout ce qui va mal dans notre pays ? Je n'en suis pas sûr. Faut-il aujourd'hui, pour être journaliste, être militant gauchiste totalement dénué d'objectivité ?<o:p />

    Allez, je m'énerve et tombe moi aussi dans le piège en alimentant modestement par ce coup de G... la « Sarkomédiatisation » généralisée !

    A plus,


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