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    L’actualité récente et dramatique de ces dernières semaines en ce début 2011 me fait m’interroger avec inquiétude sur les compétences ou sur l’inconstance de nos dirigeants.

    Que penser en effet de ces supposés responsables, entourés et conseillés, dans tous les domaines, par une cohorte d’experts et de spécialistes qui découvrent soudainement que plusieurs des pays du Maghreb étaient dirigés par des dictateurs et que l’énergie nucléaire n’est pas sans danger ?

    En quelques semaines et au gré du « vent » tempétueux que représentent les soulèvements en chaîne de peuples opprimés d’Afrique du Nord ou un terrible tremblement de terre au Japon, nos politiques sont passés sans vergogne de l’ignorance parfois complice à la lutte véhémente et du développement au renoncement.

    Il y a quelques mois encore, on recevait en France, avec les honneurs, Mouammar Kadhafi. Celui-ci était pourtant depuis longtemps aux yeux de toutes les personnes moyennement cultivées et intelligentes un affreux dictateur fou et tyrannique. On lui présentait en Suisse de plates excuses suite aux méfaits commis par un de ses fils et à la très temporaire arrestation qui a suivi la plainte de ses domestiques molestés. Il a suffit que les Libyens se révoltent contre leur tyran pour que les Suisses bloquent tous ses avoirs planqués depuis des années, en toute impunité, dans leurs banques et pour que les Français prennent la tête de la coalition militaire lancée à ses trousses.

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    Que penser par ailleurs des gouvernants européens ayant misé depuis longtemps sur l’énergie nucléaire qui décident subitement, suite à la catastrophe japonaise, d’en sortir et d’arrêter leurs projets de développement de centrales ? Etaient-ils totalement inconscients des risques inhérents à ce type d’énergie ? Pensent-ils vraiment qu’un tsunami comparable à celui qui a déferlé au japon soit envisageable en Bretagne ou dans le Jura ?

    Il est de surcroît inquiétant qu’on envisage aussi brutalement, sans réflexion sérieuse, de remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes et des panneaux solaires. Même avec des éoliennes disposées de manière continue sur l’ensemble de nos côtes, de nos collines et nos montagnes et avec des panneaux solaires couchés sur la moitié de nos territoires on ne pourrait fournir une énergie électrique équivalente à celle des centrales nucléaires actuelles. Ne faudrait-il pas être plus raisonnable en travaillant sérieusement, tant au niveau collectif qu’individuel à la réduction drastique de notre consommation d’énergie ?

    Je trouve savoureux qu’on envisage ces derniers temps à la fois de « sortir du nucléaire » et de généraliser la propulsion électrique de nos automobiles. Notre consommation électrique actuelle, sans voiture électrique ou presque est déjà critique lorsque que la météo favorise une utilisation intense du chauffage ou de la climatisation. Nous gaspillons sans vergogne l’électricité, entre autres par des éclairages urbains parfaitement inutiles. Des millions d’ordinateurs restent allumés en permanence dans des immeubles de bureau illuminés des nuits entières sans qu’aucun employé ne soit présent. Pourquoi ne change t-on pas nos habitudes gaspilleuses actuelles plutôt que d’envisager de nouvelles orientations énergétiques basées sur des technologies certes vertes mais peu efficaces?

    Nous avons de bonnes raison d’être inquiets. Pas à cause des catastrophes sociales ou environnementales que nous venons de vivre mais surtout de constater que, toutes tendance politiques confondues, nous sommes probablement dirigés plus par des girouettes que par des responsables !

     

    L’actualité récente et dramatique de ces dernières semaines en ce début 2011 me fait m’interroger avec inquiétude sur les compétences ou sur l’inconstance de nos dirigeants.

    Que penser en effet de ces supposés responsables, entourés et conseillés, dans tous les domaines, par une cohorte d’experts et de spécialistes qui découvrent soudainement que plusieurs des pays du Maghreb étaient dirigés par des dictateurs et que l’énergie nucléaire n’est pas sans danger ?

    En quelques semaines et au gré du « vent » tempétueux que représentent les soulèvements en chaîne de peuples opprimés d’Afrique du Nord ou un terrible tremblement de terre au Japon, nos politiques sont passés sans vergogne de l’ignorance parfois complice à la lutte véhémente et du développement au renoncement.

    Il y a quelques mois encore, on recevait en France, avec les honneurs, Mouammar Kadhafi. Celui-ci était pourtant depuis longtemps aux yeux de toutes les personnes moyennement cultivées et intelligentes un affreux dictateur fou et tyrannique. On lui présentait en Suisse de plates excuses suite aux méfaits commis par un de ses fils et à la très temporaire arrestation qui a suivi la plainte de ses domestiques molestés. Il a suffit que les Libyens se révoltent contre leur tyran pour que les Suisses bloquent tous ses avoirs planqués depuis des années, en toute impunité, dans leurs banques et pour que les Français prennent la tête de la coalition militaire lancée à ses trousses.

    Que penser par ailleurs des gouvernants européens ayant misé depuis longtemps sur l’énergie nucléaire qui décident subitement, suite à la catastrophe japonaise, d’en sortir et d’arrêter leurs projets de développement de centrales ? Etaient-ils totalement inconscients des risques inhérents à ce type d’énergie ? Pensent-ils vraiment qu’un tsunami comparable à celui qui a déferlé au japon soit envisageable en Bretagne ou dans le Jura ?

    Il est de surcroît inquiétant qu’on envisage aussi brutalement, sans réflexion sérieuse, de remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes et des panneaux solaires. Même avec des éoliennes disposées de manière continue sur l’ensemble de nos côtes, de nos collines et nos montagnes et avec des panneaux solaires couchés sur la moitié de nos territoires on ne pourrait fournir une énergie électrique équivalente à celle des centrales nucléaires actuelles. Ne faudrait-il pas être plus raisonnable en travaillant sérieusement, tant au niveau collectif qu’individuel à la réduction drastique de notre consommation d’énergie ?

    Je trouve savoureux qu’on envisage ces derniers temps à la fois de « sortir du nucléaire » et de généraliser la propulsion électrique de nos automobiles. Notre consommation électrique actuelle, sans voiture électrique ou presque est déjà critique lorsque que la météo favorise une utilisation intense du chauffage ou de la climatisation. Nous gaspillons sans vergogne l’électricité, entre autres par des éclairages urbains parfaitement inutiles. Des millions d’ordinateurs restent allumés en permanence dans des immeubles de bureau illuminés des nuits entières sans qu’aucun employé ne soit présent. Pourquoi ne change t-on pas nos habitudes gaspilleuses actuelles plutôt que d’envisager de nouvelles orientations énergétiques basées sur des technologies certes vertes mais peu efficaces?

    Nous avons de bonnes raison d’être inquiets, pas à cause des catastrophes sociales ou environnementales que nous venons de vivre mais surtout de constater que, toutes tendances politiques confondues, nous sommes probablement dirigés plus par des girouettes que par des responsables !


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