•  -26 et 27 avril 2012, Paris XVème

    -26 et 27 avril 2012, Paris XVème

    -26 et 27 avril 2012, Paris XVème

    -26 et 27 avril 2012, Paris XVème

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    -26 et 27 avril 2012, Paris XVème 

     

     

     

     

     

     

     

    Je viens de passer deux jours à Paris. J'ai dû, en si peu de temps, affronter quelques péripéties: une heure de retard de TGV pour cause de câble arraché et détournement du train; bus en panne puis embouti par un collègue pressé; enfin un autre bus détourné suite à une alerte à la bombe et la traversée de Paris à toute allure comme si la bombe était accrochée au pare-choc.

    Une fois visitées quelques expositions (entre autres la photographe hollando hongroise Eva Besnyö et Alice Springs, compagne et égérie de Helmutt Newton), j'ai voulu retourner sur les lieux de mon enfance, dans le quinzième arrondissement de la capitale. Je m'y suis reconnu sans trop de peine bien qu'avec l'aide du GPS. Bien sûr, la population est plus bigarrée qu'il y cinquante ans. Il existe pas mal de nouveaux immeubles et l'on continue visiblement à en détruire  d'anciens. Le petit cinéma de quartier où mon père m'a emmené voir mon premier western: "la rivière sans retour" a été rasé mais j'ai, avec joie, reconnu mon école primaire de la rue Saint Lambert, le square de la rue Desnouettes où ma mère nous emmenait jouer et, bien sûr, le numéro 12 de la rue Auguste Chabrières où nous habitions un modeste deux pièces mon père, ma mère, ma sœur, mon frère cadet et moi. Sur le trottoir d'en face, il y a toujours une boulangerie même si sa devanture moderne me fait regretter celle des années cinquante. A l'inverse, le magasin "Nicolas" où mes parents achetaient leur vin "au détail" a été remplacé par un restaurant chinois.

    Un peu plus loin, rue Leriche, j'ai remarqué l'échoppe "en son jus" d'un authentique cordonnier. Après avoir pris sa devanture en photo, je lui ai demandé s’il acceptait de poser pour moi devant sa boutique. Il a gentiment accepté puis nous avons discuté de la pérennité de son petit métier. Son échoppe était remplie de chaussures et de sacs en cours de réparation. Visiblement, la demande existe pour de tels services !

    J’ai terminé mon petit pèlerinage en déjeunant Place de la Convention, en face du cinéma qui, contrairement à celui de la rue de Vaugirard dont j’ai parlé plus haut existe encore même si il s’agit aujourd’hui d’un complexe multisalles et non plus de la grande salle unique d’autrefois.

    Contrairement à Barbara qui disait dans sa chanson « Mon enfance » : « J'ai eu tort, je suis revenue dans cette ville loin perdue où j'avais passé mon enfance », je ne regrette pas d’être retourné dans ce quartier de Paris qui fut le mien de l’âge de trois à onze ans. Peut être est-ce parce que, contrairement à la « dame en noir », mon enfance fut heureuse et les souvenirs que cette ballade pédestre m’ont évoqué était doux à mon cœur.


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  • - Courriel, téléphone ou rendez-vous ? Faire le bon choix

     

     

     

     

     

    - Courriel, téléphone ou rendez-vous ? Faire le bon choix

    - Courriel, téléphone ou rendez-vous ? Faire le bon choix

     

     

     

     

     

     

    Etant moi-même un utilisateur quotidien et intensif d’INTERNET je m’irrite cependant souvent de constater l’usage abusif qui est fait de nos jours du courrier électronique. La plupart de nos contemporains, du moins ceux qui ne sont pas ou plus réticents à l’utilisation d’un ordinateur, ont recours à ce moyen de communication, y compris lorsqu’il n’est pas adapté à leur objectif. La raison principale, selon moi, de cet abus d'usage est la grande facilité d’emploi de cet outil. Il s’adapte au mieux il est vrai à la paresse, voire à la lâcheté si répandue  en ce début du 21 ème siècle. Il est toujours plus facile, pour effectuer une requête ou une réclamation d’expédier un email à l’intéressé que de lui téléphoner ou de s’expliquer avec lui lors d’un rendez-vous. Ce n’est malheureusement pas seulement plus confortable mais aussi, en général, beaucoup moins efficace. En effet, l’attention de votre interlocuteur risque fort d’être faible ou nulle pour votre courriel figurant au milieu des dizaines, voire des centaines qu’il ou elle reçoit chaque jour. En outre, si l’objet de votre courrier lui est désagréable ou génant il lui sera bien plus aisé, si vous n’êtes pas au bout du fil ou face à lui de ne pas vous répondre ou de vous adresser une fin de non recevoir sommaire.

    Afin d’améliorer notre efficacité de communication il serait opportun, à chaque fois que l’on doit communiquer avec quelqu’un, de s’interroger sur le bon moyen à utiliser. Pour faire simple, je dirais que les médias classiques que sont, dans l’ordre, le courrier électronique, le courrier postal, l’appel téléphonique et le rendez-vous « de visu » sont chacun adaptés à des situations d’importance et de difficulté croissante.

    Sachons donc faire le bon choix. Nos boites mail s’en verront moins encombrées et notre précieux temps mieux utilisé !


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