• La voiture électrique : un mythe à la mode ou une réalité écologique ?

     

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    Je dois vous avouer que ma perplexité fait parfois place à mon irritation naturelle quand je vois la place que prend le concept de voiture électrique dans nos médias, dans les salons automobiles et dans la promotion faite par les constructeurs  automobiles.

    Parmi mes nombreuses faiblesses figure en bonne place le goût des belles voitures. J’aime ces beaux engins, prodiges de mécanique et j’adore les conduire même si je ne peux que regretter la pollution qu’elles engendrent.

    Mais peut-on vraiment être séduit par les véhicules électriques actuels ? Ils sont caractérisés par  un prix souvent exorbitant, une autonomie ridicule, une esthétique discutable proche de celle d’un caddie de golf, un volume de chargement réduit par le volume des batteries et une difficulté actuelle mais probablement subsistante à moyen terme de trouver des bornes pour les recharger !

    Quant au fait que la voiture électrique soit LA solution pour la sauvegarde de notre environnement, j’en doute beaucoup. En effet, si ces véhicules venaient à se généraliser, la consommation électrique de nos sociétés serait en forte croissance. Quand on sait qu’un pays comme la France n’a, dès aujourd’hui, pas les moyens de pourvoir à la consommation électrique de ses habitants en cas d’hiver très rigoureux, la conséquence ne serait-elle pas la prolifération de centrales nucléaires pour produire la puissance électrique nécessaire ? Pourrait-on alors parler de solution de type « écologique » quand on connait les risques  que ces centrales et leurs déchets radioactifs représentent pour l’environnement ?

    Vous l’avez compris, je fais partie des septiques quant au « tout électrique ». A mon avis, la meilleure réponse au problème que pose la pollution automobile est, du moins à court et moyen terme, le développement de voiture à moteur thermique à faible consommation de carburant (il en existe dès aujourd’hui qui ne dépassent pas 3 ou 4 litres au cent kilomètres) et, surtout, au changement de nos habitudes.  En limitant nos déplacement automobiles et en appliquant, chaque fois que cela est possible le covoiturage, on participe déjà fortement à la réduction de la pollution.

    Sachons enfin que cette dernière ne vient pas toujours d’où l’on pense ni uniquement de l’automobile.

    Savez-vous, par exemple,  qu’une source importante de pollution aérienne vient de nos chers feux de bois de cheminée et que le taux de CO2 généré par voyageur dans un train régional propulsé par une motrice diesel est beaucoup plus important que celui du passager d’une voiture automobile?

    A la prochaine,

    


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