• - Courriel, téléphone ou rendez-vous ? Faire le bon choix

     

     

     

     

     

    - Courriel, téléphone ou rendez-vous ? Faire le bon choix

    - Courriel, téléphone ou rendez-vous ? Faire le bon choix

     

     

     

     

     

     

    Etant moi-même un utilisateur quotidien et intensif d’INTERNET je m’irrite cependant souvent de constater l’usage abusif qui est fait de nos jours du courrier électronique. La plupart de nos contemporains, du moins ceux qui ne sont pas ou plus réticents à l’utilisation d’un ordinateur, ont recours à ce moyen de communication, y compris lorsqu’il n’est pas adapté à leur objectif. La raison principale, selon moi, de cet abus d'usage est la grande facilité d’emploi de cet outil. Il s’adapte au mieux il est vrai à la paresse, voire à la lâcheté si répandue  en ce début du 21 ème siècle. Il est toujours plus facile, pour effectuer une requête ou une réclamation d’expédier un email à l’intéressé que de lui téléphoner ou de s’expliquer avec lui lors d’un rendez-vous. Ce n’est malheureusement pas seulement plus confortable mais aussi, en général, beaucoup moins efficace. En effet, l’attention de votre interlocuteur risque fort d’être faible ou nulle pour votre courriel figurant au milieu des dizaines, voire des centaines qu’il ou elle reçoit chaque jour. En outre, si l’objet de votre courrier lui est désagréable ou génant il lui sera bien plus aisé, si vous n’êtes pas au bout du fil ou face à lui de ne pas vous répondre ou de vous adresser une fin de non recevoir sommaire.

    Afin d’améliorer notre efficacité de communication il serait opportun, à chaque fois que l’on doit communiquer avec quelqu’un, de s’interroger sur le bon moyen à utiliser. Pour faire simple, je dirais que les médias classiques que sont, dans l’ordre, le courrier électronique, le courrier postal, l’appel téléphonique et le rendez-vous « de visu » sont chacun adaptés à des situations d’importance et de difficulté croissante.

    Sachons donc faire le bon choix. Nos boites mail s’en verront moins encombrées et notre précieux temps mieux utilisé !


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  • Valérie "Tweetveiler"

     

     

     Valérie "Tweetveiler"

     

     

     

     

     

     

     

     

    Débat public sur la radio suisse: l'avis d'un "auditeur français":


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    De l'amour, de l'argent ...et du vent

     

    Je sais, tous les auteurs des chansons modernes ne sont pas des Brassens, Ferré ou Delanoë mais quand même !

    A force d'entendre sur les ondes suisses, l'oeuvre de Barbara Carlotti "L'amour, l'argent, le vent" (à écouter sur Deezer: http://www.deezer.com/fr/music/barbara-carlotti)  j'ai été interpellé par le manque criant de sens des paroles de cette chanson d'autant plus que l'interprète se donnait des airs de poète et d'intellectuelle. Je trouvais d'ailleurs la mélodie et l'interprétation plutôt agréable mais je n'ai pas resisté à une petite analyse de texte que je vous livre dans le document ci-après:

    Télécharger « mod_article46850205_4fdb9ceace93f.pdf »

    Qu'en pensez-vous ?


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  • cmt (m) le francè o niveau le + bas ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas compris le titre de cet article, il est le résultat d’un traducteur en langage SMS à qui j’ai fourni le texte suivant : « Comment mettre le français au niveau le plus bas ? »

    Vous connaissez tous, chez nos ados et parfois post ado la propension généralisée à utiliser ce pseudo langage pour taper leurs centaines de messages quotidiens sur leur téléphone portable. Ce langage phonétique et concis est né à l’époque de nos anciens téléphones dont les claviers étaient si peu performants que les utiliser pour taper du français « normal » relevaient soit d’une dextérité acquise par une grande expérience soit d’une patience peu ordinaire.

    Il est étonnant cependant de remarquer qu’à l’époque actuelle des « smartphones » ou téléphone intelligents cette habitude comparable à celle des rédacteurs économes de petites annonces perdure et que l’usage du « langage SMS » fait aujourd’hui partie de la « culture » de nos adolescents. Nombreux sont les enseignants qui se lamentent de cet état de fait et des conséquences qu’il a sur l’orthographe déjà depuis longtemps déficiente de nos écoliers, collégiens, lycéens et souvent étudiants. On pourrait croire que les efforts des professeurs et des adultes se concentreraient sur la récupération de la connaissance et de la pratique du français « classique » en accordant de l’importance à son enseignement et en sanctionnant son respect. Ce n’est malheureusement pas souvent le cas. La pratique de la lecture et l’amour de la littérature vont bientôt être l’apanage des plus de cinquante ans. Les fautes d’orthographe et les erreurs grammaticales ne sont plus corrigées et encore moins sanctionnées par les enseignants quand ce ne sont pas ces derniers qui les commettent. D’ailleurs ceux qui ont en charge d’enseigner ne sont pas les seuls responsables de cette dégradation. Il suffit de pratiquer les médias, surtout audiovisuels, pour constater que le français ne doit pas être la matière la mieux enseignées dans les écoles de journalisme. Je ne parle même pas d’Internet où la lecture des messages, blogs ou articles des forums feraient hérisser les cheveux blancs de nos aïeux dont la plupart n’étaient titulaires que du certificat d’études primaires.

    Mais le summum de ce qui est, à mon avis, un signe évident, parmi d’autres, de la dégradation culturelle de notre société m’a été communiqué par un récent reportage de l’édition « initiatives » de FR3 : on y voyait, dans une maison de retraite, une jeune femme enseigner aux vieux pensionnaires… le langage SMS !...

    Ne ferait-on pas mieux de demander à ces têtes chenues d’épauler nos chères têtes blondes pour le respect de la langue de Molière ?


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  • Lettre à "mon" filleLettre à "mon" fille

     Écoute-moi, petit. Je te parle d’un temps où l’on t’aurait appelé « Mademoiselle », de l’époque révolu où les hommes  t‘auraient laissé les portes ouvert et se seraient effacé pour te laisser passer.

    Tu aurais pratiqué ma langue maternelle sans le farcir d’anglicismes et en matérialisant ce richesse qu’on appelait alors les genres par des règles d’accord que tu n’as jamais connu.

    Te rends-tu compte, mon chéri, qu’on aurait alors dit que ta beauté était resplendissante mais que tu n'en étais pas consciente ? En effet, certains perfectionnistes allaient jusqu’à respecter cette règle antique qui voulait qu’on accorde le participe passé des verbes avec le complément d’objet direct lorsque ce dernier était placé avant ledit verbe. Ils avaient la préciosité, je te jure, de dire : « Ce sont les découvertes que j’ai faites » et on pas, comme tout le monde aujourd’hui : « que j’ai fait ».

    Je suis vieux, tu le sais et la nostalgie fait partie des attributs pour ne pas dire des tares de mon grand âge. Il est vrai que je regrette ces temps de ma tout jeunesse où le français était encore un langue riche à le grammaire certes complexe mais plein de finesses. J’avoue avoir eu du mal à supporter, à l’époque de ma maturité, au début du 21ème siècle, le féminisme militant pour ne pas dire fanatique qui poussa si loin le recherche de l’égalité, voir de l’identité entre hommes et femmes qu’il a supprimé le différenciation des genres au niveau du langage.

    Aujourd’hui, mon fille, tu es devenu un joli femme. Tu vis avec ton époque et tu es heureux. Je m’en réjouis mais ne m’en veux pas de te voir toujours, au travers de mes antiques binocles, comme la petite fille que j’ai toujours aimée, la belle enfant que j’ai accueillie avec bonheur au profond de mon cœur et que je suis si fier d’avoir bien élevée.

    Papa


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