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    - Le scandale du Kardegic en sachet !

     

     

    Je voudrais ici m'élever contre un scandale industriel qui pénalise des millions de Français : les sachets de Kardegic de la société SANOFI.

    Toutes les personnes ayant eu des problèmes cardio-vasculaires ou risquant fort d'en avoir reçoivent de la part de leur médecin une prescription d’absorption quotidienne d'aspirine sous la forme d'un médicament (Hyper rentable pour le laboratoire SANOFI car n'ayant pas aujourd'hui de générique): Le KARDEGIC.

    Ayant fait un infarctus il y a quelques années je fait partie de ces « abonnés » et, chaque jour, à midi, m'astreint à ne pas oublier cette drogue. Loin de moi l'idée de remettre en cause les bienfaits de la molécule mais je ne peux m'empêcher de me défouler ici en protestant contre le choix du laboratoire SANOFI de la conditionner sous forme de poudre blottie à l'intérieur d'un sachet. Je pense à moi bien sûr, mais aussi à ces millions de personnes âgées dont la vue décline et dont les mains tremblent parfois qui s'échinent chaque jour à déchirer ce petit sachet, à en écarter avec difficulté les deux fines parois et à en verser le contenu dans un verre. Je suis certain que nombre d'entre-eux versent une partie non négligeable de la poudre à coté dudit verre ou la laisse à l'intérieur du sachet avant de le jeter à la poubelle.

    Cette erreur impardonnable de conditionnement a ainsi pour conséquence non seulement l'inutile et dangereux énervement quotidien d'individus cardiaques mais aussi dans le cas suscité de perte de produit un non respect de la dose prescrite par la faculté.

    M'élevant récemment auprès de mon pharmacien contre ce scandale ce dernier m'a répondu qu'il était de mon avis comme la plupart de ses clients mais que les laboratoires ne consultaient ni les professionnels ni les patients et qu'il n'y avait aucune raison que cela change.

    Résidant dans une région frontalière il a ajouté qu'en Suisse le même médicament était conditionné sous la forme de … cachets.

    Allez comprendre !

    Peut-être faudrait-il lancer une pétition nationale contre le conditionnement du Kardegic en sachet de poudre ?

    Vous pouvez l'initialiser en commentant ce billet d'humeur.


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  • - de la "fierté" d'être Français

     

    Suite aux événements parisiens dramatiques qui ont, à juste titre, émus des millions de personnes tant en France que dans le reste du monde on a entendu et lu dans nos médias nationaux les déclarations de citoyens anonymes ou même de personnalités connues affirmant « qu'ils étaient fiers d'être Français ».

     

    J'avoue ne pas partager ce sentiment ou, du moins, remettre en cause l'adjectif utilisé dans cette expression. En effet, pour moi, la fierté est un noble sentiment quand il est justifié par une action, un résultat ou un mérite personnel mais pas par un état dont on n'est en rien responsable. En ce qui me concerne je crois, par exemple, pouvoir affirmer sans forfanterie ma fierté d'avoir élevé trois enfants, d'avoir aidé plusieurs de mes clients à améliorer la performance de leur entreprise, d'avoir fait quelques bonnes photos ou écrit plusieurs poèmes et chansons acceptables.

     

    Pour ce qui est de ma nationalité je préfère déclarer « Je suis heureux d'être Français ».

    J'ai, en effet, eu la chance de naître dans un pays riche et évolué, de bénéficier d'une éducation résultant de nombreux siècles de recherche scientifique, de réflexion philosophique évoluée et de créations artistiques prestigieuses. Je m'en réjouis et je crois en avoir largement profité mais je n'y suis pour rien et je ne vois donc pas pourquoi j'en serais flatté.

     

    De plus j'éprouve toujours un sentiment de malaise devant celles et ceux qui, bombant le torse, mettent en avant leur fierté nationale, voire régionale. Il me semble qu'en dehors du fait d'être injustifié, comme je l'ai dit plus haut, ces « cocoricos » ou leurs équivalents ont souvent pour conséquence de mépriser ou d'exclure les pauvres individus qui ne peuvent prétendre à la même origine. L'aspect positif de la cohésion et de la solidarité qui est, il est vrai, attaché à ces prétentions géographiques ou ethniques est malheureusement compensé par le négatif de l'exclusion et de la xénophobie.

     

    Voilà pourquoi plutôt que d'être fier d'être Français j'en suis heureux et m'en réjouis chaque jour tout en adhérant totalement à ce que Georges Brassens a si bien exprimé dans sa chanson « La ballade des gens qui sont nés quelque part », Brassens qui, parlant de nos pays, villes et villages déclarait :

     

    « Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est d'être habités.
    Et c'est d'être habités par des gens qui regardent
    Le reste avec mépris du haut de leurs remparts,
    La race des chauvins, des porteurs de cocardes,
    Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part »


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    Début janvier 2015, 12 journalistes ont été assassinés pour avoir caricaturé Mahomet.

     

    Quelques heures après ce crime odieux, 4 juifs ont été également exécutés dans une épicerie Cachère à cause de leur confession.

     

    Le 11 janvier plus d'un million de personnes parmi lesquels de nombreux responsables politiques manifestaient, à Paris, leur indignation.

     

    Le 15 février, l'état islamique revendiquait, dans une vidéo, la décapitation de 21 égyptiens qui n'avaient commis d'autre faute que de croire en un Dieu d'amour, de paix et de miséricorde.

     

    Suite à cet événement, les présidents américain et français ont simplement déclaré « regretter l'assassinat de citoyens égyptiens » sans même se référer au motif religieux de leur exécution et à leur appartenance à l'église chrétienne.

     

    Dans notre propre pays, on ne veut pas stigmatiser les musulmans, on s'élève, à juste titre, contre l'antisémitisme de ces derniers tout en le généralisant à d'autres catégories de Français mais on veut interdire les crèches dans les lieux publics à Noël...

     

    Je ne sais pas dessiner et, tout en respectant la liberté d'expression, n'apprécie pas forcément toutes les formes d'humour. J'ai probablement des ancêtres juifs mais mange volontiers du porc.

     

    Je suis bien sûr scandalisé par tous ces récents crimes abjects mais aussi par la quasi indifférence publique et politique qui a suivi le martyr des 21 égyptiens coptes et la persécution de leur coreligionnaires car, comme eux,

     

    - Je suis chrétien

     

     

     


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    Je pense qu'il est inutile que j'exprime mon évidente indignation égale à celle de toute être humain intelligent, cultivé et civilisé devant l'horreur des événements du 7 janvier 2015.

    En revanche, j'aimerais ici proposer à chacune et chacun d'entre nous et, en particulier aux représentants des médias, de ne plus attacher à ces individus ou aux supposés "états" qui les regroupent des références nominales à quelque origine ethnique, géographique ou religieuse. Qualifions les du seul terme qui leur convient: des BARBARES !

     

    Et au cas fort probable où ces individus, fous, stupides et incultes ne connaitraient pas la signification de ce terme, je leur rappellerai la définition de notre Larousse:

    "Barbare:

    qui agit avec cruauté, sauvagerie, qui massacre des innocents, qui manifeste de la cruauté, qui est inhumain".

     

    Bien sûr, le drame qui a frappé Charlie Hebdo nous touche car il est intervenu près de nous, en France et qu'il caractérise l'atteinte à la liberté d'expression, élément fondamental de nos valeurs démocratiques et de notre culture (ce n'est d'ailleurs pas forcément la caractéristique de toutes les démocraties).

     

    Mais notre compassion justifiée pour les journalistes de Charlie Hebdo et la défense de notre liberté d'expression ne doit pas nous amener à ignorer les autres crimes perpétrés par les Djiadistes dans le monde. Devons-nous ignorer ce qu'ils font subir à des milliers d'anonymes innocents en Irak, au Mali et même en Afganistan ou en Syrie ?

     

    Pouvons-nous rester insensibles à ce qu'imposent ces “fous de dieu” à certaines populations en torturant ou décapitant tous ceux qui ne respectent pas leurs régles stupides à la lettre, en détruisant des monuments ou des bibliothèques séculaires, en ramenant les femmes à une condition inférieure à celle de l'homme ou en kidnappant des jeunes filles pour en faire des esclaves sexuelles ?

     

    Bien sûr, cela se passe loin de chez nous et nous ne connaissons pas personnellement les victimes de ces criminels. Mais ne devons-nous pas, de manière globale, résister en tant que personnes civilisées à la barbarie que, malheureusement , notre société moderne matérialiste et en perte de valeurs morales a généré.

     

    Attention cependant à ce que notre indignation devant ces crimes ne se trompe pas de cible en développant des réactions racistes ou anti religieuses qui nous diviseraient et satiferaient les auteurs de ces actes terroristes.

     

    Ce qui s'est passé le 7 janvier 2015 en France ne doit pas seulement nous réveiller en tant que Français désireux de défendre la liberté de la presse sur notre propre territoire. Il importe que nous réagissions, au delà des sentiments nationaux, en tant que simple personnes civilisées, citoyens du monde, et héritiers de Platon, de Voltaire, de Kant, de Pascal, de Gandhi et de bien d'autres grands hommes qui nous ont précédé contre la barbarie, la cruauté, la bestialité et l'inhumanité de ces salopards qui osent se réferrer à Dieu pour commettre leurs crimes.

     

     


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    - le développement de l'intélligence articielle marqura t-il la fin de l'humanité ?

     

    Participant récemment à une conférence sur le thème « les lumières numériques », à savoir l’intelligence artificielle et ses perspectives, j'ai pu constater que l'évolution de ces techniques, comme celles de la génétique, pourrait, lorsque les chercheurs les plus avancés en la matière jouaient aux apprentis sorciers, représenter un danger pour l'humanité.

     

    Les deux conférenciers du jour : Diem Ho (membre de l'Académie de technologie de IBM, "Informatique cognitive") et Dimitri Konstantas (Directeur de l'Institut des Sciences de l'information à l’Université de Genève) présentaient pour le premier les prouesses du super ordinateur d'IBM : Watson et pour le second les perspectives d'évolution des objets connectés tels que les portables, tablettes et autres ordinateurs embarqués.

     

    L'un et l'autre, très intéressants par ailleurs, parsemaient leur exposé de terminologie et comparaison avec le fonctionnement de notre propre cerveau. On y employait les termes de « neurone », de « synapse » pour qualifier les éléments des ordinateurs censés se rapprocher, dans leur fonctionnement et objectifs fonctionnels de ce qui se cache sous notre crâne. Monsieur Konstantas allait jusqu'à comparer les 100 milliards de neurones de notre cerveau aux 50 milliards d'objets informatisés vraisemblablement connectés à l'horizon de 2020.

     

    Lors qu’arriva la traditionnelle session de questions/réponses faisant suite à toute conférence ou exposé, je me permettai d'interpeller les deux experts sur les éventuels dangers d'une intelligence artificielle dépassant celle de l'être humain et se passant alors du contrôle de ce dernier pour ses actions et décisions. Je me référai à un article paru le matin même dans le quotidien « Le temps », article dans lequel l'astrophysicien britannique mondialement connu et reconnu Stephen Hawking affirmait « que le développement de l'intelligence artificielle pourrait signifier la fin de l'humanité ». (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/279202a4-7acb-11e4-a4b4-65a0dc79857a )

     

    J'avoue que la réaction un peu légère des deux conférenciers affirmant leur confiance totale dans l'évolution de cette science, se moquant un peu de cette hypothèse pessimiste digne, selon eux, de films de science fiction, l'un d'entre eux allant jusqu'à affirmer en plaisantant qu'il préférait de toutes façons être dominé par un ordinateur intelligent que par un être humain stupide m'a un peu déçu. Je m'attendais de la part de tels spécialistes à une opinion plus philosophique et plus éthique.

     

    Cette vision ou plutôt manque de vision est d'autant plus étonnante à la lecture d'un autre article long mais passionnant de Olivier Dessibourg intitulé « le jour ou les robots penseront »(http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d0063916-11b5-11e4-befc-d0fb0d39023d ). Suite à une enquête effectuée dans la Silicon Valley le journaliste a découvert qu'il existait chez les experts une école intitulée « singularité » (vocable emprunté à l'astrophysique pour désigner ce qui dépasse les lois de la physique et donc la compréhension humaine), école au sein de laquelle les scientifiques partagent les doutes de Stephen Hawkings sur les risques associés à une recherche non contrôlée d'une intelligence artificielle maximum.7

     

    Bien sûr ces experts dubitatifs s'opposent à d'autres beaucoup plus optimistes qui insistent sur la grande distance qui nous sépare du moment ou l'intelligence des ordinateurs et des systèmes connectés dépassera celle de l'homme mais la sagesse me semble venir du philosophe suédois Nick Bostrom (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nick_Bostrom) qui affirme : « Réalité et science-fiction, où poser la frontière? «La science-fiction a longtemps été l’un des seuls champs dans lequel des idées sur la convergence entre les intelligences humaine et artificielle ont pu être largement explorées. Récemment, des chercheurs académiques, comme nous, y ont accordé leur attention avec sérieux. Cette révolution numérique et l’avènement d’une intelligence artificielle générale, qui surviendront avec certitude, seront plus importants que les révolutions agricole et industrielle. Se poser sérieusement la question des risques et des bénéfices pour l’humanité est crucial. Plus on le fait tôt, plus on aura de temps pour permettre à l’homme d’y réfléchir et de se préparer.»

     

     


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