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Je viens d’apprendre que le préfet du Doubs venait de décider de rendre obligatoire le port du masque sur tout le département à partir de ce lundi 15 mars 2021.
C’est pour moi la goutte de co….rie qui fait déborder le vase déjà bien rempli de mon acceptation disciplinée et docile.
J’ai soixante-quatorze ans et j’ai durant ma déjà longue vie et depuis mon enfance pas mal fréquenté les hôpitaux et les cabinets médicaux. Dès l’âge de neuf ans et, à la suite d’une fracture du coude mal soignée par un généraliste, j’ai attrapé la gangrène et sans l’intervention du professeur Robert Judet qui a tenté sur moi une opération inédite je serais aujourd’hui manchot. Plus récemment j’ai fait un infarctus, eu un mélanome à la cuisse et, après une fracture du fémur, on m’a posé une prothèse de hanche. Je suis traité depuis de nombreuses années pour de l’hypertension artérielle, le cholestérol et depuis quelques mois par des injections pour une DMLA dans les deux yeux.
Je cite ici tous ces problèmes de santé personnels, non pas pour qu’on s’apitoie sur mon sort mais pour expliquer que je fais me semble-t-il partie des personnes dites « à risque » que ce soit pour l’épidémie de Covid ou pour tout autre menace sanitaire qui, par définition, atteint plus facilement les vieux à la santé fragile que les jeunes bien portants.
C’est pour cette raison et ayant envie de vivre encore, si Dieu m’en accorde le privilège, quelques années, que je suis de nature prudente et essaye depuis longtemps de minimiser les risques relatifs à ma santé. Contrairement à la grande majorité des Français, je me fais vacciner depuis plusieurs années contre la grippe saisonnière. Je me lave très souvent les mains, essaye d’éviter les embrassades avec des inconnus et suis suivi périodiquement par un généraliste, un dermatologue, un cardiologue et un ophtalmologue.
Depuis le début de la pandémie « covidienne » j’ai docilement suivi toutes les recommandations de nos responsables politiques et sanitaires : j’évite les contacts rapprochés et porte un masque lorsque je rentre dans un commerce ou un lieu public. Sur les conseils de mes médecins et malgré le cafouillage logistique et informatif associé je me suis fait vacciner sans tenir compte des rumeurs diffusées sur les risques d’effet secondaires.
Pour ce qui est des masques dont on nous avait dit, faute d’en disposer, qu’ils ne servaient pas à grand’ chose, je reste persuadé qu’ils ne sont qu’un moyen de protection supplémentaire lors de contacts rapprochés inévitables ou dans des lieux de forte concentration de population. A l’inverse j’avoue être irrité par leur port systématique surtout dans des situations où, visiblement, ils ne sont que le signe extérieur d’une nouvelle mode ou d’une peur irraisonnée de virus flottants, menaçants, dans l’air même à l’extérieur.
J’ai il est vrai du mal à ne pas m’énerver devant notre société désormais masquée où, en dehors de notre sphère strictement privée, on ne voit plus le visage de nos semblables et où la communication verbale est aussi fortement détériorée par un écran de papier ou de tissu. Les nombreux bienpensants qui nous entourent argueront probablement que lesdits masques sont indispensables à la protection des ainés fragiles même si nombre d’entre eux pensent surtout, à mon avis, à leur protection personnelle. Que faut-il aussi penser de toutes ces personnes qui portent des masques sales et usagés, souvent en mentonnière et s’en débarrassent en les jetant dans nos rues, nos routes et nos sentiers ?
Depuis plus d’un an, nos gouvernants pataugent visiblement dans le marasme de cette pandémie sans savoir ce qu’ils doivent faire pour l’endiguer. Ils cèdent sans esprit critique aux sirènes des alarmistes médicaux et médiatiques de tous poils en nous imposant des mesures totalitaires plus faciles à contrôler que des dispositions intelligentes et différenciées. L’efficacité desdites mesures n’a d’ailleurs jamais été prouvées puisque, régulièrement, d’autres mesures liberticides et autoritaires sont prises sous prétexte de nième vague de l’épidémie ou de nouveaux variants de virus.
On donne alors un pouvoir anormal de jugement à des préposés de police et de gendarmerie dont la fonction ne devrait être que de faire appliquer la loi.
Tout ceci me parait relever d’une approche plus technocratique qu’intelligente et lourde de conséquence sur le moral des populations. On diffuse avec la complicité des médias un lourd climat de peur ayant des conséquences sur la santé morale des plus fragiles psychologiquement. Par des mesures totalitaires sans nuance et autoritaires on met par ailleurs en péril notre économie, plongeant les plus modestes dans des situations personnelles souvent dramatiques.
Quand entendra-t-on une ou de nos responsables tenter de rassurer les citoyens, leur ouvrant des perspectives plus réjouissantes que ce qu’ils vivent en ce moment, prendre des mesures de protection différenciées en fonction du niveau réel de risque et ainsi leur remonter le moral.
J’ai la chance et le privilège d’habiter dans le Doubs (104 habitants au km2), dans un petit village de moins de 300 habitants à 1000 mètres d’altitude où, jusqu’à présent, nous gardions la liberté de sortir dans nos rues sans masque, ne prenant à mon avis aucun risque à marcher ainsi au grand air et à croiser à visage découvert quelques voisins ou rares touristes. Notre préfet vient de décider, sans discernement, de nous priver de cette raisonnable liberté.
Ras le bol !
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Je ne voudrais pas trop polémiquer en cette période éminemment difficile pour tous mais je ne peux m’empêcher de pousser un petit coup de gueule quant au traitement réservé aux dits séniors (autrement dit aux vieux) dans ce contexte perturbé.
Appartenant désormais et depuis quelques années déjà à cette population, je suis fâché de voir comme elle est en ce moment stigmatisée dans les médias par les politiques et les responsables de tous poils de nos pays occidentaux.
On constate en effet que l’argument principal évoqué par nos dirigeants pour justifier la « guerre sanitaire » que nous vivons ces temps-ci est « nous devons faire tout cela pour protéger les plus fragiles et, en particulier, nos ainés ». Or on constate que ces derniers n’arrêtent pas de se faire engueuler et souvent vertement par lesdites autorités parce qu’ils vont prendre un peu l’air ou faire quelques courses pour se nourrir. Dans certains commerces on leur interdit même l’entrée comme si leur fréquentation, même distante, était source de « virusalisation ».
Cependant, si j’ai bien compris les nombreuses explications qui nous ont été données sur ce vilain virus, les vieux n’en sont pas plus porteurs que les jeunes ou même les enfants. Alors pourquoi les stigmatiser ainsi ? Certes, les anciens souvent fragiles risquent d’être plus malades en cas de contagion que les jeunes bien portants et robustes mais cela me semble être plus une raison de les protéger ou les aider que de les traiter comme des pestiférés.
Que fait-on concrètement pour les seniors ? A titre d’exemple, un peu égoïste il est vrai, je suis aujourd’hui âgé de 73 ans et souffre d’une pathologie cardiaque chronique diagnostiqué et suivie par le corps médical depuis plusieurs années. Je fais donc partie, bien que pour l’instant en bonne forme, des personnes dites « à risque ».
J’habite dans un petit village de moins de 300 habitants où tout le monde se connait. Je vois mon médecin généraliste tous les trois mois et mon cardiologue tous les ans. Or depuis le début de l’épidémie personne ne m’a contacté, en dehors de ma famille, pour savoir comment j’allais.
Je suis bien sûr conscient que les médecins ont pas mal d’autres chats à fouetter que de s’inquiéter directement de ma santé mais je n’aurais pas été outre mesure étonné de recevoir un coup de fil ou un courriel d’un secrétariat, voire une proposition de test, pour s’assurer que je n’avais pas contracté le virus dont on nous parle du matin au soir. Puisqu’on souligne, certainement à raison, la fragilité des anciens et des malades chroniques devant cette pandémie, pourquoi ne pas les tester, petit à petit, plutôt que d’attendre que leur maladie soit déclarée pour le faire ? Ce serait peut-être un moyen efficace de limiter la contagion préjudiciable à tous.
Tout le monde est bien sûr inquiet, voire anxieux, devant l’épidémie. Mais avez-vous pensé mesdames et messieurs jeunes et bien portants à l’anxiété que notre société génère chez celles et ceux à qui ont répète du matin au soir que si par malheur ils se trouvent sur le chemin de cette horrible bestiole au nom de bière mexicaine, ils ont peu de chance de finir ailleurs qu’à la morgue ?
Alors, je vous en prie, plutôt que de les inquiéter, les engueuler et leur faire porter une étoile jaune virtuelle dans vos jeunes regards, mettez en accord vos discours empathiques et vos actes en les aidant, en les protégeant, en les respectant et en les rassurant.
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Me rendant récemment à Genève pour assister à un concert j'ai été pris (c'est de mon âge) par une envie pressante d'uriner.
Arrivant au premier parking autoroutier, celui de Bavois entre Orbe et Lausanne, je sortis avec hâte, trouvai une place pas trop distante pour garer mon automobile et bien que la température fut assez basse en ce début d'hiver, me précipitai sans plus me couvrir vers le restoroute, heureux d'avoir tenu jusque là sans mouiller mon pantalon.
Je descendis quatre à quatre les escalier menant aux toilettes (je connais bien l'endroit) et me trouvai face à... un superbe tourniquet tout neuf m' interdisant l'accès à ce qui était pour moi alors une sorte d'eldorado.
Force me fut de constater que pour franchir les quelques mètres me séparant de l'urinoir tant désiré il fallait mettre dans la fente de l'appareil une jolie pièce helvétique de 1 franc !
Hors, dans ma précipitation sus-racontée j'étais évidemment sorti de ma voiture sans aucune monnaie.
Vous imaginez facilement le sprint que je fis alors jusqu'à mon auto et retour, la recherche du franc sésame dans mon porte-monnaie (j'en avais heureusement un) et mon soulagement de pouvoir enfin, justement, me soulager...
Si j'ai voulu ici partager avec vous cette anecdote très intime c'est pour manifester ma colère devant ce que je qualifierais de racket dans un pays où, pour celles et surtout ceux d'entre-vous qui ne le sauraient pas, il en coûte une amende de 200 francs lorsque l'on urine en dehors des lieux réservés à cette activité cependant souvent qualifiée de "besoin naturel".
A ma connaissance l'usager habituel d'une autoroute n'est pas forcément un vandale ou un délinquant lorsqu'il a besoin d’utiliser des toilettes par ailleurs publiques mais certains de nos amis suisses n'ont visiblement pas cette opinion ou bien sont-ils si avides de revenus qu'ils utilisent tous les moyens possibles pour remplir leurs caisses !
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Enfin quelqu'un qui ose mettre à bas l'utopie de la voiture électrique qui, outre ses performances aujourd'hui limitées, n'est pas un choix écologique auquel veulent nous faire croire les politiciens et les constructeurs automobiles n'ayant pas trouvé d'autre moyen pour relancer le marché d'achat de voitures neuves. Pour moins polluer, il faut moins rouler tout simplement.
Et arrêtons de diaboliser le diesel qu'on nous a tant inciter à utiliser (faible consommation, longévité du moteur, prix du carburant) autrefois, quand les constructeurs en faisaient leur fer de lance et qui serait responsable, selon certains, de l'émission des particules fines dangereuses pour notre santé. Selon le dernier inventaire du Centre interprofessionnel technique d'étude de la pollution atmosphérique (Citepa, inventaire Secten, avril 2018), les moteurs diesels, poids lourds compris, ont représenté 14,3% des émissions totales de particules fines en 2016...
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Depuis le 1er octobre 2018, date du décès de Charles Aznavour, les médias nous abreuvent (et ce n'est pas pour me déplaire) de tous ses plus grands succès. Mais peu d'entre-nous savent que ce grand artiste nous a offert en 2015, alors qu'il était déjà âgé de quatre-vingt onze ans, un superbe album studio comprenant onze nouvelles œuvres et une reprise pour le moins originale du célébrissime "il faut savoir".
Dans cet émouvant opus intitulé "Encore" il a écrit et composé l'ensemble des chansons nous prouvant que, même à ce que l'on peut qualifier de "grand âge", il était encore capable du meilleur. Bien sûr, la voix est chevrotante et le souffle court mais le ton est juste et l'émotion est comme toujours au rendez-vous.
N'est-ce pas rassurant pour chacune et chacun d'entre nous de constater qu'au delà de "nonante" ans on est encore capable d'écrire une superbe chanson d'amour comme celle que j'ai choisi de partager ici avec vous.
Elle s'intitule simplement "t'aimer" et son texte est un magnifique poème que nous aimerions avoir eu le talent d'écrire pour celui ou celle qui est ou fut l'élu ou l'élue de notre cœur.
Je ne peux que vous encourager à écouter, savourer et apprécier ce dernier album studio du "Grand petit Charles" en commençant par ce superbe:"t'aimer
T’aimer c’est jour et nuit rêver à ton visage
C’est ma peau qui se meurt, assoiffée de ta peau
C’est le printemps perdu qui joue avec mon âge
Fait de jours pleins d’espoir et de nuits sans reposT’aimer c’est ce torrent qui roule dans mes veines
Qui dévale en mon cœur pour envahir mes jours
C’est la main du geôlier qui sans l’aide de chaînes
Me retient prisonnier sans besoin de secoursC’est l’écho de ton nom qui chante à mon oreille
C’est tout ce que j’invente en rêve chaque fois
C’est le bourdonnement de ces mille merveilles
De tout ce que tu es et ce que tu n’es pasT’aimer ce sont aussi des choses plus intimes
C’est mon corps et ton corps sous le ciel de ton lit
Et ces mots murmurés, que le bonheur sublime
Faisant de moi le Dieu tout puissant de tes nuitsT’aimer ce sont mes mains et mon corps qui t’implorent
C’est ton parfum grisant qui flotte autour de moi
T’aimer c’est tout cela et même plus encore
C’est l’envie de t’avoir sans cesse dans mes brasT’aimer c’est dans ma chair qui me brûle et dessine
Au plus profond de moi comme un carré d’azur
D’où s’évadent des chants que le bonheur décline
En harmonies célestes aux accents doux et pursT’aimer ce sont ces doutes qui me déconfortent
Cette peur que tu partes en ne laissant de toi
Que quelques souvenirs comme des feuilles mortes
Dans mes joies dévastées et ma vie mise en croixT’aimer c’est la raison de vivre de ma vie
Et si tu me quittais sans espoir de retour
Je ferais de t’aimer ma dernière folie
En mourant à tes pieds au nom de notre amour"
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